Les assurances casco offrent une protection contre les conséquences financières des dommages causés à son propre véhicule. Elles sont facultatives et complètent l’assurance responsabilité civile prescrite par la loi, qui ne couvre que les dommages causés à des tiers. On distingue la casco partielle de la casco complète. La casco partielle couvre les dommages sans faute de la part du conducteur, par exemple en cas d’incendie, de dégâts des eaux, de tempête, de grêle, d’inondation, de morsures de fouines, de collision avec des animaux sauvages, de vol ou de bris de glace. L’assurance casco complète inclut en outre des dommages dont le conducteur est responsable. Par exemple, si ce dernier heurte une clôture en reculant avec son tracteur et endommage son véhicule. Le remboursement se fait sur la base de la «valeur actuelle». Il s’agit de la valeur vénale actuelle du véhicule, qui diminue avec l’âge, avec une dépréciation plus importante au cours des premières années. Pour les véhicules récents, il peut être judicieux d’appliquer ce que l’on appelle la valeur vénale majorée. Elle permet, en cas de dommage total, qu’une somme plus élevée que la simple valeur vénale soit versée. Si une assurance casco complète a été conclue pour le tracteur, les appareils à 3 points et les remorques attelés peuvent être compris dans la police d’assurance du tracteur. Les machines appartenant à l’exploitation sont indemnisées à leur valeur neuve, celles appartenant à une communauté à leur valeur actuelle.

Assurer les machines et les appareils
L’assurance casco des machines permet aussi d’assurer les outils agricoles, les remorques et les machines. Pour les machines particulièrement coûteuses, éventuellement autopropulsées, qui sont exposées à un risque accru de dommages internes, il est recommandé de conclure une assurance technique pour entreprises qui couvre la perte de rendement et les frais supplémentaires. Par exemple, en cas de panne de la moissonneuse-batteuse, il faut louer une batteuse externe ou confier le mandat à un autre prestataire de services. Si des machines sont régulièrement louées, il est en outre recommandé d’inclure dans l’assurance responsabilité civile de l’entreprise l’option «dommages dus à l’emploi de machines appartenant à des tiers». Cette dernière couvre les dommages causés aux machines empruntées pendant leur utilisation.

Selon la compagnie d’assurance, certains risques comme l’incendie ou les dommages naturels peuvent aussi être couverts par l’assurance inventaire de l’entreprise au lieu de la casco. Le choix d’une certaine forme d’assurance dépend de différentes conditions d’exploitation: les liquidités, le potentiel de danger du terrain ou l’utilisation par des jeunes conducteurs inexpérimentés. Un conseil personnalisé permet de trouver la solution d’assurance adaptée à son exploitation.

Marcello Marra
Spécialiste Produits et Assistance
Fondation Agrisano