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Médecines alternatives et complémentaires : Quand souscrire une assurance complémentaire ?

04.12.2025

Médecine classique, médecines alternative et complémentaire : quelles sont les différences, quelles prestations sont couvertes par l’assurance obligatoire des soins (AOS) et dans quels cas faut-il une assurance complémentaire ?

Reconnue scientifiquement, la médecine classique est enseignée dans les universités. À l’inverse, on appelle médecines alternatives et complémentaires les méthodes thérapeutiques non conventionnelles. Ces dernières ont pour but de soutenir les traitements de la médecine classique ou sont utilisées en complément de celle-ci. Exemple : pour accompagner un traitement contre la douleur.

Assurance obligatoire
Certains traitements sont couverts par l’assurance de base de la caisse maladie. En font partie notamment l’acupuncture, l’homéopathie, la médecine anthroposophique, la pharmacothérapie de la médecine traditionnelle chinoise et la phytothérapie. L’assurance de base ne couvre les frais de ces cinq méthodes que si elles sont pratiquées par un médecin ou une femme médecin ayant suivi une formation complémentaire reconnue. Dans ce cadre, la personne assurée prend en charge la franchise et sa quote-part.

Individualisée selon les besoins
L’assurance de base offre une couverture limitée dans le domaine des médecines alternative et complémentaire. Les personnes qui recourent à ces méthodes, de façon régulière et soutenue, ont donc intérêt à souscrire une assurance complémentaire qui leur offrira des prestations plus complètes. Cependant, l’acceptation de la méthode, le choix du thérapeute et la prise en charge des coûts varient fortement selon le produit de l’assurance complémentaire. Parmi les méthodes reconnues, citons par exemple la thérapie craniosacrale, la kinésiologie et l’ostéopathie. Généralement, on établit comme condition préalable que les thérapeutes soient inscrits au Registre de Médecine Empirique (RME) pour la méthode de traitement reconnue :

Au bénéfice de la population rurale
Les assurances complémentaires d’Agrisano sont exclusivement réservées à la population rurale. Dans le cadre de AGRI-spécial et de AGRI-naturel, 90 % des frais de traitement sont pris en charge, pour un taux horaire maximum de CHF 120. La somme maximale qui sera remboursée dans l’année dépend de l’assurance complémentaire choisie : elle représente CHF 2000 maximum pour AGRI-spécial et peut aller jusqu’à CHF 5000 pour AGRI-naturel. Notons toutefois que les registres RME se différencient les uns des autres. Avant de conclure une assurance complémentaire, les personnes intéressées par une méthode particulière feront bien de vérifier que la méthode REM souhaitée est couverte par cette assurance.

Les conseillères et conseillers des agences régionales Agrisano, affiliées aux organisations agricoles cantonales, ou le service de conseil d’Agrisano à Brugg, répondront volontiers à toutes les questions que vous vous posez.

Silvia Odermatt
Fondation Agrisano